Saint Jean de Tholome, petit havre de paix au milieu de la nature, surplombé par le Môle qui culmine à 1869 mètres, entouré par les forêts du Château, du Col du Reray, de Pénouclet, du Col de Saint-Jean, et qui domine la vallée de Viuz en Sallaz. Par delà les crêtes, on peut apercevoir les massifs du Bargy, du Jalouvre, le Plateau de Solaison, le Plateau des Glières et plus loin encore… Ici, on entend les enfants jouer, les cloches des vaches dans le pâturage d’à côté, le berger qui conduit ses moutons à certaines saisons, et à part ça… du silence, et la nature préservée. Petit havre de paix, que la commune s’enorgueillit d’avoir investi dans des sentiers, pour le bonheur des randonneurs, des VTT, des trailers, des cavaliers et des calèches l’été, et des randonneurs à peaux de phoques ou à raquettes l’hiver.
Mais voilà, les citoyens se réveillent un jour en s’apercevant qu’un projet couve à ses dépends depuis bientôt deux ans: le projet d’ouverture d’une carrière sur le site de Pénouclet, à deux pas des hameaux des Syords et des Ruz ! Exploitation du sous-sol et extraction de gravas, calcaire, marbre… et tout ce que cela induit: détonations, poussières, allées et venues incéssantes de camions sur quelles routes, celles étroites de nos hameaux ? Quid de la flore et de la faune ? Quid des sentiers sur lesquels la commune a investi et dont elle est fière ?
Depuis un an, les entreprises Geostrate et Descombes (carrières du Salève) prospectent les petits propriétaires de Pénouclet en leur faisant des propositions alléchantes pour l’exploitation de leur terrain, par des contrats de foretage sans possibilité de rétractation.
A quoi, à qui profite ce crime écologique et environnemental ? Tant pour la commune que pour les vallées voisines. Les citoyens de Saint Jean de Tholome n’ont pas été informés, ce projet couve en silence et la mairie ne communique pas. Pas même les communes avoisinantes n’étaient au courant.
Un projet en totale contradiction avec ce petit havre de paix (dixit le site internet de la commune: “un cadre de vie agréable d’un point de vue environnemental: la municipalité réhabilite des sentiers, entretient ses alpages, replante des sapins dans ses bois communaux”)
Nous sommes en colère.
Hier en périphérie des
Jeux Intervillages, nous avons déployé des banderoles (dont certaines
ont été arrachées alors que nous avions l’autorisation des propriétaires
sur lesquels nous les avions posées), distribué des tracts pour
informer, communiquer, et avons obtenu le soutien de la population.
Ce n’est pas terminé, nous nous battrons jusqu’à ce projet soit abandonné.
Merci de nous soutenir encore.
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